Mise en accessibilité de l'Arc de Triomphe
Année 2020
Lieu Tokyo - Japon
Maîtrise d’ouvrage SWIFT
Maîtrise d'œuvre ATO
Programme Culture + Sport
Superficie 4 800 m²
Coût NC
Mission APD
Le projet se situe sur les berges de la rivière Tama. Site enclin a de régulière inondations, l’édifice s’émancipe de cette contrainte en s’élevant sur pilotis rappelant les maisons traditionnelles japonaises flottant sur le sol nippon, respectueuses de ce dernier. Le plan du projet s’appuie sur des formes géométriques élémentaires, telles que le cercle et le carré à forte puissance évocatrice dans la culture nippone. L’ensemble des programme se décompose dès lors autour de modules proportionnels rendant chaque élément du programme autonome. La plateforme s’adresse aux berges et entre en relation étroite avec le paysage. La présence d’un engawa généreux (coursive traditionnelle japonaise enlaçant les temples et habitations donnant sur un jardin intérieur), à l’échelle d’un équipement recevant du public, permet une projection des programmes vers l’extérieur et entretient une relation de déambulation et de contemplation avec la rivière
Cabinet Médical
Architectural Thinking Office
Nuclear Bomb Memorial
Année 2021
Lieu Orenburg - Russie
Maîtrise d’ouvrage Bee Breeders
Maîtrise d'œuvre ATO
+ Atelier Aubier
Programme Culture
Superficie 2 000 m²
Coût NC
Statut Concours
Annihiler, réduire à néant, effacer toute trace de vie, c’est bel et bien l’ambition de la bombe atomique. Paysage désertique d’environ 1 800 000 m², la forêt d’Orenburg a vu disparaitre toute une partie d’un écosystème végétal et animal à l’occasion d’un essai grandeur nature. Le projet rend ainsi hommage aux disparus à travers la création d’une forêt rendue abstraite et concentrique composée de sombres cylindres calcinés. La densité de ces derniers s’intensifiant à l’approche de l’épicentre pour enfin totalement disparaître. Une fois l’immensité du site parcourue, une promenade architecturale se révèle. Tout d’abord, une rampe semi circulaire ouverte sur le ciel attire le visiteur sous terre. Une ouverture dans l’enceinte du projet invite ce dernier à continuer la descente, seulement éclairé par une ouverture zénithale rectiligne. En constante relation avec le ciel et voyant la luminosité s’amoindrir, les murs se dressent de plus en plus haut et accroissent le sentiment de compression. Enfin, une fois l’abime du projet atteinte, une masse en béton semble flotter au-dessus d’une passerelle fine et légère surplombant un plan d’eau sombre et lugubre. Ici, écrasé par la gravité de l’évènement, une longue rampe propose aux visiteur une ascension vers la lumière symbole d’espoir. C’est alors à l’apogée du parcours qu’un plan d’eau circulaire en métal fondu noir reflète le ciel, simultanément salvateur mais également origine de la chute de la bombe.